Témoignages

Pendant 15 mois, ma nièce s'est battue contre une leucémie. Elle avait 6 ans, elle aura toujours 6 ans.
15 mois à vivre sous tension, avec une épée de Damoclès sur la tête, à traverser des montagnes russes d'émotion : la joie immense à chaque bonne nouvelle... et les larmes, la peur qui serre le ventre à chaque montée de fièvre, chaque traitement qui échoue...l'espoir qui meurt peu à peu.

Quelle belle initiative ! Pour avoir été aidant de mon frère c’est important d’en parler. Une cancérologue m’a dit un jour : « Il y a le malade, on s’en occupe alors protégez-vous, ne culpabilisez pas de vous accorder des plages de repos »
Pas toujours simple, mais important d’y penser car un aidant a besoin de recharger ses batteries pour envoyer un maximum d’ondes positives au malade.

Ma fille est atteinte d'un osteosarcome.
De lourdes chimios pas adaptées pour nos enfants, des opérations chirurgicales (amputation ou remplacement de l'os malade par une prothèse), greffe de peau, pansements longs et douloureux avec souvent des problèmes d'infection et de cicatrisation à cause de la chimio et leur manque de défenses immunitaires, une longue rééducation et...

J'ai aidé ma grand-mère à vivre avec son Alzheimer. Je passais la voir et on prenait le café. Je lui racontais ma journée. Parfois, elle se rappelait de certains souvenirs et on en rigolait ensemble. Ces moments-là sont si précieux.

Depuis maintenant 2 ans, mon papa est atteint d'un cancer. On parle souvent de la difficulté pour un malade d'accepter ce qu'il vit mais on parle trop peu de son entourage. La personne malade est choyée, suivie, entendue par des médecins et c'est normal. C'est le minimum que l'on puisse faire pour lui. L'entourer du mieux que l'on peut. Mais parfois on oublie aussi la difficulté que peut endurer l'entourage à côté.